Hypnose éricksonienne

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Consultant Ressources Humaines, Hypnothérapeute, Coach

mardi 4 août 2015

LE TISSERAND des SENS au FIL de SOI de Jean Paul PARENT,Coach, Thérapeute, Poete

RADIOSCOPIE LE TISSERAND DES SENS AU FIL DE SOI 

L’intention de départ ne s’inscrivait pas dans un projet d’écriture d’un livre. Alors que je dirigeai il y a quelques années, à Paris, un organisme d’information et de formation  lié à la santé dans la ville et à la promotion de la santé, une « petite voix » attira mon attention sur un infarctus qualifié de silencieux découvert par un hasard heureux.

Un « accident de vie » qui fut le départ d’une aventure humaine éprouvante, déstabilisante, palpitante, numineuse et passionnante aux mille et une découvertes.

Une intervention chirurgicale lourde et salvatrice m’offrit une période de convalescence d’une année au cours de laquelle l’inspiration me surprit au détour de la nuit. Un style d’écriture inconnu de mon registre me saisit dès les premiers mots d’un texte poétisé déposé la première fois sur les pages d’un réseau social.

Le Tisserand des Sens au Fil de Soi est le produit de rencontres, de découvertes, d’échanges, de dialogues, de commentaires, de suggestions, de conseils qui prirent naissance sur la page d’un réseau social. Les personnes croisées et rencontrées furent le fruit d’un  hasard très particulier et jouèrent un rôle déterminant dans l’écriture du manuscrit. J’avais parfois l’impression qu’ils avaient été déposés sur mon chemin. 

Nuit après nuit, les textes poétisés se succédaient et s’accumulaient, accompagnés de plus d’aisance et de pulsions de partage. A mon grand étonnement d’ailleurs quand je les relisais, c’était comme si quelqu’un d’autre en était l’auteur. Les mois passant, les lecteurs plus nombreux m’incitaient à les protéger sous copyright. Il m’a fallu du temps pour s’en convaincre, je ne me rendais pas bien compte de ce que représentaient mes écrits .Je me suis énormément enrichi au contact des participants au mur du réseau social sur lequel trouvaient refuge les phrases sous inspiration que je considérais intrigantes et étranges. J’acceptais et comprenais plus facilement l’action et l’influence de l’inspiration sur le corps et l’esprit.

Un fil conducteur relie les différentes étapes de la conception du livre. L’inspiration me fut accordée suite à un « accident de vie » qui fut un traumatisme et une occasion insoupçonnée de naitre à un autre niveau  en m’ouvrant en deux symboliquement et concrètement. Je me souviens des paroles du chirurgien qui me confia «  j’ai tenu votre cœur dans mes mains ». Le rapport au monde, aux autres et à soi ne peut qu’en être modifié profondément et durablement. A partir de cet instant, j’étais animé d’une quête. 
Comprendre les motifs, le sens de ce qui s’était abattu sur moi mais surtout la présence de la petite voix qui me permet aujourd’hui de m’adresser à chacun. D’être en vie aujourd’hui. La deuxième fois, le destin m’épargnait. J’étais touché au plus profond de moi et en même temps enveloppé de beaucoup d’humilité et de gratitude. 

Le miracle précédent eut lieu, au siècle dernier, la veille de l’inondation meurtrière à Vaison la Romaine. J’étais hébergé au rez-de-chaussée  du centre d’accueil près du camping où le drame avait frappé mortellement.  La nuit précèdent le déluge, des angoisses violentes m’obligèrent à quitter immédiatement  les lieux .Le destin m’épargna une première fois. Je ne suis retourné là-bas qu’en 2013 pour la promotion de mon livre. Alors que je me promenai dans la nature brûlante d’un été de Provence  entourant le centre d’accueil, je découvrais accidentellement la plaque commémorative en hommage aux défunts disparus à cet endroit. Des sensations encore indéfinissables à ce jour envahissent le corps. Je compris alors ce que « Se recueillir » signifie en vérité. Cueillir la peine, la désolation, l’impuissance, la reconnaissance et l’humilité enchevêtrées au plus profond de soi à l’évocation de vies arrachées par des flots furieux.

A la recherche du sens des choses, je m’engageai dans une nouvelle psychanalyse qui me permit de vivre pour la première fois un accompagnement proche du rapport Maitre à Disciple.

Je réalisais enfin ce qu’expliquaient des sages comme Matthieu Ricard, Arnaud Desjardins quant à l’apport de leurs Maitres. Je m’étais souvent interrogé sur la pertinence de ce type de rapport.

Je rencontrai à peu près dans le même temps, dans la banlieue lilloise, un médecin orienté dans la codification des maladies s’inspirant d’Annick de Souzenelle. Je commençai à me doter d’indices éclairant un peu mieux les liens entre le corps et l’esprit.

Dans les Vosges, je découvris la réflexologie et l’acupressure. Je me souviens d’une infirmière adepte de shiatsu qui me marcha thérapeutiquement sur le dos et libéra des douleurs emprisonnées dans une partie du corps. Les liens entre le corps et l’esprit s’intensifiaient. Je voyais la lumière au bout du tunnel après « l’accident de vie ».

Pendant toute la convalescence, je me plongeai dans la Psychologie des Profondeurs de Carl Gustav Jung au travers des ouvrages et des entretiens de l’auteur. Mais surtout dans l’étude de deux ouvrages de psychanalystes jungiens et conférenciers internationaux : « le Meilleur de soi » de Guy Corneau et « les hasards nécessaires » de Jean François Vézina. Je créais l’opportunité de les rencontrer personnellement l’un à Valenciennes l’autre à Paris.

La quête du sens des messages du corps et les différentes Rencontres constituent la toile de fond du Tisserand des Sens au Fil de Soi. Les Textes poétisés ainsi que les 21 tableaux occupent les premières loges ouvrant sur le monde de la poésie et du développement personnel.


Au fur et à mesure de mon écriture, le poète a trouvé sa place à côté du coach  et du thérapeute. La poésie attendrit les maux et les douleurs. Le poète privilégie la version ensoleillée des mots car il se confronte et combat l’aspect nocif et moribond des maux. Il sait de quoi il parle.

Les 21 chapitres ont été construits selon le même schéma  avec un thème central (estime de soi, intuition, rêves, hasard, audace de vivre, intimité, émotions, lettre au corps …), des citations,  une explication détaillée et une illustration de textes poétisés.

 La majeure partie du corps du livre a été écrit sous la forme de métaphores.
Michel KEROUAC précise "la métaphore est une manière de s’exprimer dans la communication humaine. La métaphore est une figure de style qui s’adresse à l’imaginaire de la personne, plutôt qu’à sa logique cartésienne. Ainsi elle devient active à l’intérieur de l’inconscient en un processus semblable à celui des rêves".

D’ailleurs dans le chapitre « conseils de lecture » à la fin du livre , on peut y lire « Ayez conscience que la lecture à haute voix saura trouver le chemin à l’intérieur de votre Etre. Accueillez les Mots comme si vous retrouviez un ami très cher perdu de longue date. Laisser vous envahir par la joie d’être présent, d’être vivant au travers des phrases, des images, des sons et des sensations qui ne demandent qu’à jaillir du cœur de ce livre. »

Le Tisserand des Sens au Fil de Soi a pour intention d’être un messager modeste facilitant l’enrichissement du" grand jour", espace de conscience du lecteur. Partir à la Rencontre de son Etre profond est un voyage audacieux, une épopée héroïque, un périple risqué, une croisière pleine de surprises, une randonnée dans des sentiers escarpés

C‘est pourquoi l’introduction invite le lecteur à un BEAU VOYAGE et une BELLE AVENTURE !

Plusieurs partis-pris rédactionnels sont au cœur de l’ouvrage. Les mots de l’artiste peintre, art-thérapeute et psychanalyste illustrant l’ouvrage en traduisent un aspect «un ouvrage poétique et enivrant mêlant en mots et en images ce que la nature et l’Etre renferme de plus merveilleux pour un éclat des sens au fil des pages."

Deux autres lectrices du manuscrit ajoutent d’autres éclairages. " Être Soi ou s'en approcher de ce chemin de "soie" voluptueux mais exigeant et parfois déroutant. C'est un passage où parfois il est un peu difficile de se reconnaître, tant tout se métamorphose. Accepter que les liens d'avant s'étirent et pouvoir saisir le fil d'après." Et "comme emportée dans un voyage bouleversant aux pays des sens, aux contrées presqu'inaccessibles, par la puissance et la magie des mots…"

En  affirmant  avec une poétesse surfant sur l’esthétique que "Aujourd'hui, la Poésie n'est pas que rythmes, assonances, métaphores. Délivrée, depuis la théorie de l'inconscient et le règne des Surréalistes  du carcan des normes, des contentions de toutes sortes. La voilà désormais libre de se consacrer à l'essentiel de sa mission naturelle. La quête du beau et aussi la mise en évidence de ces mille petites choses qui, s'irisant volontiers dans le pêle-mêle du quotidien, font tout le prix et l'étrangeté parfois vertigineuse de notre condition. Bref, en matière de témoignage, c'est là autant un art qu'une nécessité afin que notre bref passage sur ce globe ne se réduise pas à une simple affaire d'avoir et de paraître…"

Tout ce que je viens de mettre en valeur indique l’importance qu’ont pris toutes les personnes précieuses qui ont déposé leurs empreintes ici. Le Tisserand des Sens au Fil de Soi est une création collective, un patrimoine de morceaux de vie et de bouts d’existences bariolés et multicolores des uns et des autres. Avec l’inspiration généreusement accordée au détour d’un « accident de vie ».

Quelques écrivains et artiste étayent un peu plus que les autres avec de la chair et du sang l’ossature du squelette du livre avec Clarissa Pinkola-Estes, Carl Gustav Jung, Christian Bobin, Arnaud Desjardins, Christiane Singer, Claude Nougaro et Pierre Rabhi. »


Une dédicace est attribuée à mon père qui m’a sensibilisé à la littérature française et étrangère. Il m’a communiqué le désir d’écrire et la fraîcheur des idées. Il a su m’informer sur la philosophie et les techniques de la Médecine Traditionnelle Chinoise. Un atout considérable de côtoyer un homme autodidacte friand de genres littéraires diversifiés  et d’une culture scientifique relative à la connaissance de l’univers et de soi