Hypnose éricksonienne

Hypnose éricksonienne
Consultant Ressources Humaines, Hypnothérapeute, Coach

mercredi 30 avril 2014

ESTIME de SOI BAROMETRE ou BOUSSOLE ?



L’ESTIME de SOI, BAROMÈTRE ou BOUSSOLE ?

« Dans l’esprit de nos contemporains, une confusion assimile la confiance en soi à l’estime de soi. La frontière est ténue entre les deux termes. L’estime de soi concerne plutôt un état présent intérieur évoluant au gré des expériences et des situations vécues. Il nous renseigne sur le climat régnant au sein de notre monde interne, de notre carte du monde, de notre Etre. Le soleil est-il présent, la pluie est-elle persistante, l’orage éclate-t-il souvent,  des arc-en-ciel égayent ils le paysage, des tempêtes nous agitent elles,  le climat est-il  océanique, méditerranéen, tempéré  ou continental.  Les saisons se succèdent elles sans problème ? L’estime de soi qualifie, témoigne de l’influence de nombreux facteurs trouvant leurs expressions dans l’inconscient d’un individu, cette partie la plus importante d’une personne. Elle joue le rôle d’un baromètre indiquant la pression de l’atmosphère. Le tensiomètre étudie la pression des artères et diagnostique une hyper ou une hypotension. L’estime de soi par les tests crées nous renseigne sur la fragilité d’une personne, son hypersensibilité, sur l’image entretenue de soi. Il crée de la mesure  pour attirer l’attention de son auteur. A cet endroit précis, tout se joue en faveur ou à l’encontre de la personne « mesurée ». Le test ne contient pas le potentiel de la personne, toutes ses capacités à se déployer et à se révéler. L’énergie de la résilience  est difficilement détectable. La résilience peut agir et faire progresser un individu pendant une période sans que son estime de soi s’en ressente immédiatement. L’accompagnement de participants dans un groupe de formation, un stage de developpement personnel ou des séances de thérapie  nécessite de la prudence, de la vigilance, de l’attention et de l’écoute active sur les atouts dévoiles des uns et des autres, sur les retentissements, des modifications de la conscience des choses s’exprimant sur le comportement et le corps. Le test comme par exemple l’échelle d’estime de Rosenberg ne renvoie pas toutes les parties  d’un individu avec les ressources et  le potentiel. L’annonce des résultats d’un test doit s’accompagner de remarques  et de précautions fondamentales : le résultat du test ne résume pas qui est l’individu. Il ne mesure pas le potentiel et l’espérance d’évolution d’un être. Il ne dit rien sur le « meilleur de soi » des uns et des autres. Cette pulsion de vivre, cette énergie créative présente en chacun de nous  au début de la vie et qui s’est égrisée au contact de notre éducation,  l’enfance, les difficultés rencontrées, les traumatismes vécus et autres situations éloignant l’appréciation de soi. Chacun voit les choses à sa manière à partir du promontoire de sa personnalité  crée inconsciemment. En plus d’être utilisé comme un baromètre, l’estime de soi s’utilise aussi comme une boussole nous incitant à mettre le cap sur plus d’estime de soi.  La mesure doit se présenter comme une invitation à se mettre en mouvement, à aller plus loin dans la conduite de sa vie en insistant que rien n’est fige. Dans la vie, tout bouge, tout change. Ce mouvement de la vie s’illustre très bien avec les principes de la médecine chinoise riches de plusieurs millénaires de pratique de travail avec le yin et le yang toujours en mouvement. Il faut lutter contre le « labelling », l’ « étiquetage »  trop simplificateur et réducteur  des gens qui sont cloues au pilori dès le début. Ils sont beaucoup plus que ce qui est dit d’eux.  Ils sont bloqués dans toute évolution dans une société où le quantitatif, la mesure, le jugement, l’évaluation   mettent l’accent sur « l’avoir », «  le paraitre » au détriment de « l’être ».Ils sont cristallisés dans leur état, photographiés pour longtemps dans leur position.  Deux attitudes pédagogiques  de mise en relation  avec nos contemporains coexistent .Soit on déverse sur ces personnes des savoirs venant d’en haut, d’un pouvoir administratif, éducatif ou institutionnel ou s’appuyer de leurs vécus, de leurs préoccupations, de leurs attentes, de leur potentiel  en les aidant à distinguer les atouts des difficultés sur lesquels ils peuvent agir. En France, la dernière pédagogie évoquée  appelée active, sociale et participative  est mis en œuvre dans des communautés de vie, des organisations non gouvernementales,  des associations loi de 1901  œuvrant pour l’économie sociale et solidaire, pour une éducation populaire renouvelée et refondée. Trop peu d’actualité et de medias favorisent l’accès et la promotion  de ces informations. Certaines associations ont choisi de valoriser et de promouvoir ces formes d’actions et de relations. Ils éclairent les activités des hommes et des femmes contribuant à amplifier  l’estime des participants découvrant leur potentiel et exprimant  des compétences  sociales et relationnelles acquises dans leur existence. Et sans être défini intégralement dans un test d’estime de soi. »

Jean Paul PARENT. Consultant-Formateur Santé et Ressources humaines, Hypnothérapeute, Coach, Poète. Tous droits réservés.

Blog : kairosdeveloppementtrans-formations.blogspot.com  


mardi 29 avril 2014

METHODE PLUS de CONFIANCE en SOI en 2014



MÉTHODE pour  RÉALISER  mon  SOUHAIT de PLUS  de CONFIANCE en  MOI en 2014
Passer du rêve à la réalité
CONCEPTION : Jean Paul PARENT. Consultant Santé et Ressources humaines, Hypnothérapeute, Coach
Blog : kairos developpement hypnose coaching sante



Avant de renseigner les différentes rubriques et de commencer le travail d’écriture, rendez-vous à la page 5 « Du rêve à la réalité »et réaliser l’exercice.

1)     Décrivez  un objectif SMART (spécifique, mesurable, atteignable, rattaché au contexte, temporel)   concernant la confiance en vous, formulé de façon, positive, dont la réalisation dépend de vous- même et qui est cohérent dans l’espace et le temps.






2)     En quoi est-ce important pour vous ? (Motivations, raisons, valeurs fortes…) et Quoi d’autres encore ?  




                            
3)     Comment saurez-vous que vous avez atteint votre objectif ? des faits concrets. Qu’est ce qui changera dans votre vie et qui sera vérifiable par l’environnement et les proches.




4)      Le fait d’atteindre ces objectifs posent-ils problème à quelqu’un ? Vous-même ? pour votre famille ? pour votre entourage ? et s’il y en avait un ? au pire du pire imaginez ! que ferez-vous sans les symptômes ? les avantages secondaires du problème ? comment occuper tout ce temps, cette énergie ?





5)     Où ?  quand ? Avec qui ?  Comment ? Déterminer précisément le contexte du changement. En faisant vous vous projetez   dans l’avenir avec la solution.




6)     Qu’est-ce qui vous empêche de réussir maintenant ?
 A combien estimez-vous vos chances de réussite sur 10 ? Que vous manque-t-il pour atteindre le 10/10.








7) De quoi avez-vous besoin pour atteindre votre objectif ? Quels sont vos atouts et vos ressources. Jusqu’où êtes-vous prêt à aller pour réussir (Motivation personnelle).








COMMENT CONSTRUIRE UN OBJECTIF SMART ?




Un objectif SMART c’est :

    Spécifique (anglais : Specific) : un objectif spécifique est détaillé, ciblé et clairement rédigé. Toute personne qui le lit doit cerner avec précision ce que vous souhaitez apprendre. Quel est le résultat précis que je veux obtenir ?

   Mesurable (anglais : Measurable) : Les objectifs mesurables peuvent être quantifiés, c’est-à-dire que leurs résultats sont quantifiables. Puis je mesurer le résultat que je veux obtenir ?

    Atteignable (anglais : Achievable) : Vous pouvez réaliser un objectif atteignable en fonction de vos compétences, de vos ressources et de votre sphère d’influence. Quelles actions dois-je faire pour obtenir le résultat escompté ? 

    Réaliste ou Réalisable (anglais : Realistic) : Les objectifs qui se rattachent à votre contexte s’appliquent à votre rôle actuel et sont clairement reliés à vos principales responsabilités. Suis-je capable d’atteindre ce résultat ? N’est-ce pas trop facile ?

    Temporellement défini (anglais : Time-bound) : Un objectif temporel est doté de délais et d’échéances précis qui vous permettent d’évaluer vos progrès et qui vous incitant à atteindre votre objectif. Le résultat que je vise est-il planifié dans le temps et ai-je les moyens suffisants pour le réaliser ?





                                         RÉALISER VOTRE  RÊVE



Pendant le sommeil, une fée est passée .Et oui, les contes de fée existent ! Lorsque vous vous réveillez, toute la confiance que vous souhaitiez obtenir est présente  dans le corps et l’esprit .  Décriver, détailler tout ce qui change à partir de votre réveil  dans votre vie quotidienne, avec vos proches ,votre famille, amis, voisins, collègues et autres personnes, dans vos projets personnels et professionnels et toutes les autres situations …






dimanche 27 avril 2014

PERSONNALITES DE SURFACE et de PROFONDEUR LE MEILLEUR DE SOI



PERSONNALITES DE SURFACE et de PROFONDEUR
LE MEILLEUR DE SOI

« Beaucoup de gens sont malheureux dans ce qu’ils font ou de la vie qu’ils mènent, car ils vivent en périphérie d’eux-mêmes. Plutôt que de s’identifier à leur être profond, ils développent toutes sortes de personnages qui leur servent de mécanismes de défense. Ils s’attachent à leurs « boucliers » au point de ne pouvoir les remettre en question.
Que ce soit la domination, la soumission, la compétition ou l’égoïsme, il s’agit là de bulles qu’on se crée pour se protéger, mais qui rendent dépendant du regard de l’autre – donc malheureux.
Surviennent alors les problèmes qui mènent à l’autodestruction, à la maladie et à toutes sortes d’écarts entre l’individualité de surface et l’individualité profonde.
Pour retrouver son individualité profonde, il ne faut, d’abord, rien changer!
Il faut plutôt se mettre en mode d’observation de soi : observer ses peurs, les accueillir sans juger, comprendre d’où elles viennent, comment elles se façonnent. Une fois qu’on a compris ses peurs, on peut se permettre de les dépasser et de s’affirmer.
On découvre alors que la meilleure façon d’exister, c’est d’abord d’exister à ses propres yeux. Faire ce qui a de l’importance pour soi, y accorder du temps et alimenter ses passions. Pour se ressourcer et être créatif, il faut la détente, la méditation, la contemplation...
On se soustrait ainsi aux personnalités de surface qu’on a adoptées. Bref, cela va nourrir le meilleur de soi et faciliter le contact avec son individualité profonde.
La crainte de la solitude vient de la personnalité de surface. Sur le plan de l’individualité, la solitude permet justement un contact plus profond, que ce soit avec la nature, avec le monde intérieur, avec la nourriture, les couleurs... En fait, on est très accompagné dans ce qu’on appelle la solitude. Si l’on va dans la nature en solitaire, il se peut qu’on se sente seul durant les premières minutes. Mais après un moment, la nature finit par nous ouvrir à nous-mêmes : on ne se demande pas pourquoi on existe, parce qu’on y retrouve notre appartenance à l’élan créateur de la vie!»

Guy CORNEAU 


jeudi 17 avril 2014

MIEUX COMMUNIQUER POUR FAIRE PASSER SES MESSAGES



MIEUX COMMUNIQUER
POUR FAIRE PASSER SES MESSAGES
Jean-Paul PARENT, Consultant Santé et Ressources humaines, Hypnothérapeute, Coach 


Souvent, la communication est vécue  comme une simple et directe action où un émetteur fournit  simplement un message à quelqu’un qui le reçoit, le récepteur avec au mieux en retour l’attente d’  un comportement ou d’une réponse.
 Pourquoi cette conception étriquée et simpliste  de la communication ?  
Dans cette définition, le message et l’émetteur sont les seuls éléments mis en valeur. Le récepteur n’est qu’un réceptacle, une sorte de boite à lettres, une boite mails où sont ignorés sa personnalité, ses besoins et caractéristiques et de l’autre un contenu sans application des règles d’expression orale et écrite issus des travaux  l’école de Palo Alto , des principes de la communication non-violente de Marshall Rosenberg, de la méthode Gordon, des attitudes constitutives de l’Action centrée sur la Personne de Carl Rogers et des précautions et délicatesses  du langage de Jacques Salomé  ( message clair, conscience du non-verbal, feed-back, écoute active, ouverture à l’autre…) .
Les individus dans leurs histoires de vie et leurs éducations  subissent souvent la communication. Ils ne connaissent que l’état de récepteur. « Tu dois faire ceci ou cela ». « Ne pleure pas ! », « Ne répond pas ! »... Ils reçoivent des connaissances « déversées » par le haut, « engloutir » des savoirs sans avoir la possibilité d’exprimer leurs désirs, leurs besoins et leurs attentes. C’est plutôt la dépendance qui est sollicitée et plus difficilement l’autonomie à penser par soi-même et à agir en pleine conscience.
Ils font l’apprentissage du RECEVOIR sans expérimenter LE DONNER. Or, nous savons aujourd’hui que la communication est une interaction, un processus social entre individu et individu, individu et situation, individu et groupe, groupe et groupe. Elle s’inscrit dans un mouvement d’influence sociale et de transformation comme l’a démontré l’Ecole de Palo Alto.
Nous sommes déjà très loin de ce qui est perçu au quotidien  par la plupart des uns et des autres, préoccupés ou  souffrants de solitude, repli sur soi,  non reconnaissance et incompréhension.
L’état des connaissances aujourd’hui sur la communication fait état de l’influence sur son fonctionnement  de la psychanalyse(Conscient et inconscient), la psychologie ( Les différents besoins), l’analyse transactionnelle ( Les différents états intérieurs Parent, Enfant, Adulte ), la sociologie( Environnement socioculturel et contexte), le béhaviorisme ( Conditionnement de l’apprentissage), la neuropsychologie( L’activité spécifique des deux hémisphères du cerveau ), la programmation neurolinguistique ( L’homme « programmé » depuis l’enfance, la carte du monde , les orientations sensorielles).
Et pourtant, comme le dénonce le célèbre psychosociologue et conférencier Jacques Salomé :
« • Quel enfant, quel ex-enfant n'a vécu un sentiment diffus de malaise dans les tentatives de communications avec ses proches, avec ses professeurs, avec le monde des adultes !
• Qui n'a ressenti ce mal-être de ne savoir communiquer avec lui-même et d'entendre parfois la révolte de son corps quand il découvre que la violence des maux n'est que le reflet du silence des mots !
• Qui n'a senti la violence sourde d'entendre l'autre parler sur lui, la révolte de sentir autrui penser à notre place, de le voir décider pour notre bien ou encore de nous engager dans un projet, dans une décision, dans un mode de vie où il ne se retrouve pas !
• Qui n’a entendu et reçu comme un rejet ou une négation de sa personne, l'injonction d'idées toutes faites, les a priori, la violence des jugements ou des affirmations péremptoires interdisant le possible d'un échange, aliénant ou clôturant l'ouverture à un partage et à une mise en commun !
• Qui n'a éprouvé cette souffrance de se sentir enfermé dans une image, dans un rôle, dans un commentaire, dans lesquels il ne se reconnaissait pas, dans lequel il ne pouvait se retrouver ! » .
Il est prouvé aujourd’hui que la communication est liée au comportement  et à la  personnalité des individus. Il y a des gens qui privilégient le visuel, l’auditif ou le kinesthésique (ressenti) pour capter les informations et transmettre leurs messages avec des prédicats, c’est à dire un vocabulaire adapté à leurs orientation sensorielle. Imaginer une relation, une discussion entre quelqu’un qui n’entend et quelqu’un d’autre qui ne fait que ressentir !
Chacun d’entre nous possède sa propre « carte du monde ».
Nous filtrons la grande majorité des informations que nous recevons. Les données envoyées par nos sens passent par des « tamis » conçus par nos valeurs, notre histoire de vie, notre éducation, notre culture. Des filtres qui déforment notre vision du monde de trois manières différentes :
-          Par omission, en sélectionnant ou pas volontairement certaines informations en ne privilégiant qu’une partie du message.
-          Par distorsion, en interprétant certaines informations accordant à autrui ou à notre perception des valeurs, des intentions.
-          Par généralisation, en faisant d’un fait seul et unique une vérité quelle que soit la situation vécue : ex : « C’est toujours sur moi que çà tombe ». 
Les sens, le gout, l’odorat, la vue, l’ouïe, le tact ou le toucher tissent nos émotions, nous mettent en relation très personnelle avec le monde et traduisent partiellement et  partialement la réalité, notre réalité, notre «  carte du monde ».
Toute personne agissant en conscience au cœur de la communication a pour mission de rétablir la fluidité et la circulation entre le DONNER et le RECEVOIR, entre la personnalité de L’EMETTEUR /RECEPTEUR et celle du  RECEPTEUR /EMETTEUR avec de l’authenticité, de l’empathie, de la congruence, de l’écoute active. Il a comme exigence de soigner le contenu de ses messages en étant attentif notamment  aux dérives des attitudes d’interprétation et  d’évaluation et mesuré avec celles de soutien et d’investigation.  
En fait, Mieux communiquer pour passer ses messages.
Et avec la Belle et Digne Aventure de la communication qui porte l’intérêt sur toutes les dimensions et les states qui tissent un Etre humain, j’associe les mots suivants.
« J’ai été frappé par le rôle déterminant du langage et de l’usage que l’on fait des mots. J’ai donc mis au point un mode de communication, d’expression et d’écoute, qui nous permet d’être généreux et de trouver un contact vrai avec nous-mêmes comme avec autrui,
Laissant libre cours à notre bienveillance naturelle. C’est ce que j’appelle la “Communication Non Violente ” … Car bien que nous puissions avoir l’impression que notre façon de parler n’a rien de violent, il arrive souvent que nos paroles soient source de souffrance pour autrui et pour nous-mêmes. »
Marshall B. Rosenberg
Auteur du livre « Les mots sont des fenêtres ou bien ils sont des murs»