« Nous ne pouvons pas
nous empêcher de questionner, à certains moments, les actions sur l’existence.
Sommes-nous des victimes, des otages, des spectateurs, des acteurs, des auteurs
de notre vie. Il s’agit plus d’interroger les attitudes et comportements à l’œuvre
dans les différents évènements de vie. Porter un regard juste sur soi ne s’acquiert pas spontanément. Il nécessite un apprentissage.
Il faut mesurer les poids de nos
ancêtres, de l’atmosphère familiale vécue, des conditions de la construction de
la personnalité et de l’impact de certains faits non digérés devenus des
traumatismes. Un Etre humain est à replacer sans son environnement
socio-culturel, familial et dans son histoire personnelle. L’écriture de son
histoire de vie est un exercice fécond
pour éclaircir les zones sombres qui nous habitent mais également mettre en valeur les atouts, les talents et
les valeurs qui nous guident dans nos choix. Les affirmations « Ce n’est pas à mon âge que je peux changer !
» ou « c’est trop tard pour moi. »
résonnent ici et là. Des croyances négatives qui n’ont rien à voir avec la
religion se sont installées en nous au même titre que « je ne suis pas digne
d’être aimé » ou « je n’y arriverai jamais ». Comme si le corps était coupé de
l’esprit. Non, les choses ne fonctionnent pas ainsi. La recherche démontre que nous ne sommes plus
au siècle de Descartes où le corps et l’âme sont deux substances isolées l’une
de l’autre. Malgré des jugements existant encore aujourd’hui, de plus en plus
rares, dénonçant que « voir un psy,
c’est parce qu’on est fou », les idées continuent d’avancer plutôt
favorablement. Trois disciplines
récentes : la psycho-immunologie, la psychologie de la santé et les
neurosciences cognitives démontrent ce
que d’autres civilisations avaient
pressenti il y a plusieurs millénaires. Un article paru dans l’édition du 17 septembre 2013 dans le célèbre « Lancet
oncology » fait état d’une étude menée par le Dr Dean Ornish, professeur de l’université de Californie- San Francisco
relative aux télomères. Les télomères sont ces capuchons de protection situés à
l’extrémité des chromosomes qui influent sur la rapidité avec laquelle les
cellules vieillissent. Ces résultats indiquent que les télomères peuvent
s’allonger si les individus modifient des données quotidiennes de leur vie
(alimentation, méditation, exercice, travail sur soi…).
Reprendre en main sa
vie et sa santé, reconquérir son corps et son autonomie, réveiller ses sens et
ses sensations n’ont pas de rides ni d’âges. A chacun d’être un peu plus auteur
et acteur pour bénéficier de plus de
confiance et d’estime de soi en étant un Tisserand des Sens au Fil de Soi. Et
de se laisser porter par ce formidable élan créateur, d’autres l’appellent QI , une énergie profonde qui vient de loin.
»
Jean Paul PARENT.
Poète, Coach, Hypnothérapeute. Jeudi 30 janvier 2014. Tous droits réservés.